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Doctorant
- Sujet de thèse : L’attraction-fusion dans l'art comme processus de création universel
- Directeur de thèse : M. Bertrand Prevost
- Axe : Art, Design, Scénographie figures de l’urbanité (ADS)
- Discipline : Arts (Histoire, Théorie, Pratique)
- 1ère inscription en thèse : 2017
- Contact : astrid.harmand@etu.u-bordeaux-montaigne.fr
Cursus académique
J’ai étudié à l’école de management de Bordeaux « Kedge Business School » un Master II en achat international en 2005 que j’ai validé et j’ai exercé le métier d’acheteur dans des grands groupes du CAC40 pendant plus de 10 ans. Puis j’ai suivi des cours (du soir) à l’école des Beaux Art de Bordeaux pour améliorer ma pratique artistique ainsi que dans l’atelier de l’artiste peintre Jean Michel Charpentier.
J’ai ensuite décidé de reprendre les bancs de la faculté de Montaigne pour passer une licence et un master II en Art que j’ai enrichi avec une licence en droit à l’université de Bordeaux dans un but de passer le concours de commissaire-priseur.
Résumé de thèse
Mots clefs : Création, Attraction, Passion, Corps, Fusion, hybridation, lieux, territoires
Mon intérêt depuis ma licence en Art pour ce sujet a toujours été un questionnement personnel sur l’acte de création et de procréation dans la vie et l’art. Je pense que les deux sont liés et nous mène vers l’amour des êtres et du faire. C’est pour cette raison que l’attraction et la fusion est un sujet fascinant. Ci-dessous, je vous résume les grandes idées de ma thèse.
Ce résumé de thèse s’inscrit dans un double axe de recherche sur le concept « attraction-fusion dans l’art » :
La création comme « attraction » qui se décline à travers : la passion, l’amour, les corps, les lieux, les territoires explorés.
La création comme « fusion » qui se décline à travers l’hybridation des mediums (assemblage et fusion des matériaux et des couleurs).
Ma thèse s’intitule : L’attraction-fusion dans l’art comme processus de création universel.
J’ai étudié le processus de création artistique. Dans la première partie de ma thèse, j’ai questionné le sujet du mouvement de « l’attraction », pour ensuite développer dans une seconde partie le thème du « couplage » et en troisième partie du mouvement de la « fusion ». Ces trois parties réunies dans ma conclusion générale recouvrent l’ensemble du « processus de création ».
Dans ma thèse, pour mieux cerner la question du mouvement de l’« attraction », j’ai essayé de comprendre le processus de la création, à la fois à travers son environnement et ses résultats concrets. Je tente de montrer que ce processus commence par un « déplacement », un « contact de matière », bref, une attraction qui est suivie par une « métamorphose » où tous les « éléments » finissent par fusionner pour faire corps. Au bout du compte, la matrice, le support, la forme et la matière ne font plus qu’un.
Opère alors une mise en tension des composants plastiques et des supports, en parallèle des diverses étapes du « processus de création » qui lie « l’attraction et la fusion » des éléments qui constituent matériellement l’œuvre produite. Ce faisant, je m’emploie à articuler ici théorie et pratique. Le but est donc pour moi, de pouvoir comprendre la création d’une « forme artistique ».
À travers l’analyse de mes outils de travail, de ma gestuelle, mais aussi de l’intensité et de l’incertitude du « médium » utilisé lors des enjeux d’une composition migratoire, je tente de préciser au mieux le désir de création qui m’anime. Ce double profil de plasticienne/théoricienne me permet alors d’analyser le processus de création, en recourant à une approche « poïétique ».
Cette thèse, composé de recherches, de production personnelle et d’analyses d’œuvres, j’essaye donc d’expliquer mon cheminement pictural et d’éclairer également le processus de création au regard de l’art. Ma question fondamentale pouvant se résumer à : « Qu’est-ce que l’acte de création ? ».