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  • Type et nom du programme : Graffcity, appropriations urbaines imagées
  • Nature : projet région Nouvelle-Aquitaine et MSHA
  • Durée : 3 ans (2020-2022) + 6 mois pour les publications.
  • Pilotage : Anne Beyaert-Geslin
  • Financement : 134 000 euros (dont un contrat doctoral).
  • Participation : le MICA (université Bordeaux-Montaigne) et l’université Polytechnique Hauts-de-France, l’université de Limoges, l’Université La Sapienza, Roma, Italie, l’Université de Liège, Belgique.
  • Partenaires extérieurs : Mairie de Talence, Mairie de Bordeaux
  • Contrat doctoral : Gaëlle Louvencourt

 

  • Présentation :

    Le programme GraffCity : appropriations urbaines imagées analyse les inscriptions urbaines qui relèvent d’une expression de soi (graffitis et peintures murales) pour définir différents modes d’appropriation de la ville par ses usagers, à titre individuel ou collectif. Il se concentre sur les inscriptions urbaines apparues depuis les années 1970. Son originalité tient dans l’hypothèse qu’une nouvelle forme de participation citoyenne et d’appropriation symbolique de la ville peut être étudiée à travers les pratiques imageantes et les images inscrites dans la ville, ainsi qu’à travers les pratiques d’observation et de négociation de ces images. Les inscriptions urbaines sont une manifestation d’un « je » ou d’un « nous » prenant position non seulement par rapport à l’image de la cité pour la modifier localement et interférer dans son devenir, mais aussi devant d’autres « nous », cette sollicitation communautaire pouvant aller jusqu’à la construction de lieux collectifs.

    Le programme observe donc les formes et l’implémentation des inscriptions urbaines, autrement dit leur mise en fonctionnement dans la ville (1), la resémantisation de la ville à différentes échelles (le mur, la rue, la cité) (2), la redéfinition de la citoyenneté urbaine (3). Il se déroule sur trois années correspondant à trois niveaux de granularité : les signatures, énoncés verbaux (poétiques, politiques, amoureux…) et graffitis privilégiant le « lisible » (année 1) ; les graffitis et peintures murales privilégiant le « visible » (année 2) ; les lieux participatifs et les parcours de street art des métropoles (année 3).