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You are currently viewing Séminaire Inter-Doctoral – Internationalisation des plateformes dispositifs, milieux et cultures en questions

Date/heure
12/03/2020
9 h 30 - 16 h 30

Catégories


Invitation aux doctorant.e.s
Inviting all doctorate researchers

Télécharger l’appel à communication / Download the call for proposals

Le Séminaire Inter doctoral est organisé pour la deuxième année consécutive par le laboratoire de recherche MICA, Médiations, information, Communication, Arts, Axe ICIN, Information, Connaissance, Innovation Numérique, EA 4426.

Avec la participation de REPLIC, Réseau Pluridisciplinaire pour l’Information et la Communication, l’Ecole doctorale et l’Université Bordeaux Montaigne.

L’objectif principal de ce séminaire est de permettre aux doctorants MICA, ICIN et autres axes, d’exposer et de mettre en discussion compréhensive, à l’oral, leurs projets de thèse, quel qu’en soit l’avancement, ceci devant d’autres doctorant.e.s et chercheur.euse.s titulaires et associé.e.s.


The MICA Research Lab’s (EA 4426) research team ICIN (in English: Information, Knowledge and Digital Innovation) will be holding the second interactive doctoral seminar on March 12 2020.

The seminar is organised with the support of REPLIC (in English: The Pluri-disciplinary Network of Information and Communication), the Bordeaux Montaigne University and its Doctoral School.

The objective of the seminar is to provide a platform for MICA doctorate researchers to present components of their research before other researchers so as to critically discuss and exchange knowledge in an open and enriching environment. Doctoral researchers are encouraged to participate in this seminar regardless of where they are in their thesis journey.


Internationalisation des plateformes dispositifs, milieux et cultures en questions

Thématique

Lorsque Tim Burners-Lee a soumis une proposition de système de gestion de l’information en 1989, l’objectif était d’améliorer la communication, ce qui a conduit au développement de l’accessibilité, de l’internationalisation, de la sécurité et de la confidentialité du Web, ou ce que le consortium World Wide Web a appelé «le Web pour tout ». Les progrès technologiques tendent à soutenir les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies en rendant «notre monde plus juste, plus pacifique et plus juste» (Nations Unies, 2020). Mais, aujourd’hui, plus de 30 ans après la création du Web, Burners-Lee, entre autres, alerte les sociétés sur les défis de l’usage des technologies et du numérique dans la communication humaine (Berners-Lee, 2019).

Qu’en est-il dès lors ?

À lui seul, le World Wide Web est un exemple des changements révolutionnaires que recouvre ce que nous savons des technologies de l’information et des communications. Les TIC mettent en évidence le rôle des communications unifiées voire uniformisées en intégrant les télécommunications et les ordinateurs et en englobant aujourd’hui la télévision numérique, la réalité virtuelle et augmentée et les robots. Tout ceci participe à l’élaboration d’un savoir en réseau (Sallai, 2012).

Dans le Digital Humanities Manifesto 2.0, Schnapp et Presner expliquent que le travail dans les Humanités digitales s’est déroulé en deux vagues: la première étant quantitative et basée sur des bases de données et la seconde, qui favorise la collaboration et la co-création, étant « qualitative, interprétative, expérientielle, émotive, de caractère génératif » permettant des interprétations plus profondes et plus critiques (Schnapp et al., 2008, pp. 2–4). Cependant, Alan Liu fait valoir qu’à ce jour, « les sciences humaines numériques ont ignoré la critique culturelle », car l’accent est trop mis sur les études textuelles quantitatives plutôt que sur l’analyse culturelle critique et qualitative (Liu, 2012). Elles ont aussi souvent ignoré la culture technologique. Le courant francophone des cultures de l’information milite également en ce sens (Liquète, 2014).

Dans la co-construction de tels formats de transmission de savoir, il est cependant nécessaire de considérer comment les similitudes et les différences culturelles et organisationnelles peuvent influer sur le contenu et sur l’appropriation. Pour des auteurs comme Hellemans le monde est perçu, à travers nos « lunettes culturelles » (Hellemans,2017) et des « machines de vision », au sens de Baltz, et malgré les efforts de chercheurs qualifiés et expérimentés en sciences humaines, nos lentilles peuvent avoir besoin d’être ajustées de temps en temps pour coexister.

De fait, à mesure que les modèles économiques évoluent, nous notons une volonté de co-construction des plateformes : les rôles de producteur et d’utilisateur se chevauchent alors. Cela peut se remarquer dans divers domaines : le domaine de la recherche universitaire avec des contenus open source et les réseaux sociaux, le secteur éducatif avec des dispositifs de pédagogie inversée, les médias avec des journalistes citoyens et des publics participatifs (Atallah Bidart S., Pascal C. ,2020), le gouvernement avec les sociétés civiles et l’économie avec la consommation collaborative pour n’en nommer que quelques-uns, (Hartmann, 2011; Porter, 1990) avec la collaboration des consommateurs (Belk, 2014; Hamari et al., 2016; Hartl et al., 2016; Perren & Grauerholz, 2015) pour en nommer quelques uns.

Selon Kress, l’internationalisation englobe les « influences culturelles, politiques et économiques » (Kress, 1996, p. 188 bas de page) imposées à une culture par une autre, et renforcée par les TIC, l’internationalisation conduit à une tendance à la mondialisation et à l’homogénéisation des cultures.

Existe-t-il vraiment une mise en participation collaborative et co-créative dans un contexte d’internationalisation poussée voire d’hégémonie de structures, voire de pays ? Est-ce que le local, les milieux et acteurs sont signifiants en respect et valorisation ?

Une approche critique est souhaitée sur internationalisation, dispositifs et appropriation, ceci en lien de fait avec l’histoire des réseaux, des stratégies et des acteurs.

Nous souhaitons que les présentations de recherche et les discussions du séminaire favorisent ces possibles questionnements et offrent un croisement d’analyses en cherchant à dégager des perspectives de recherche. Les doctorants sont encouragés à associer leurs recherches au thème du séminaire.


Internationalising Connected Platforms, Environments and Cultures

When Tim Burners-Lee submitted a proposal for an information management system in 1989, the objective was to enhance communication, which led to the development of accessibility, internationalisation, web security and privacy, or what the World Wide Web consortium calls “the web for all”. Advancements in technologies have the potential to support the UN’s 17 Sustainable Development Goals by making “our world fairer, more peaceful, and more just” (United Nations, 2020). However, today, more than 30 years after the creation of the web, Burners-Lee, amongst others, is alerting societies on the challenges of employing new technologies in human communication (Berners-Lee, 2019; Rozzonelli, 2001).

What should one make of this?

The World Wide Web alone is one example of the revolutionary changes encompassed in what we know of Information and Communications Technology. ICTs highlight the role of unified and perhaps uniform communications by integrating telecommunications and computers, today encompassing digital television, Virtual and Augmented Reality and robots, which together contribute to the development of networked knowledge (Sallai, 2012). In the Digital Humanities Manifesto 2.0, Schnapp and Presner explain that work in Digital Humanities occurred in two waves: the first being quantitative and based on databases and the second, which promotes collaboration and co-creation, being “qualitative, interpretive, experiential, emotive, generative in character” allowing for deeper and more critical interpretations (Schnapp et al., 2008, pp. 2–4). However, Alan Liu argues that to date “digital humanities have been oblivious to cultural criticism” as there is too much focus on quantitative textual studies rather than critical and qualitative cultural analysis (Liu, 2012). The technological culture has also been ignored far too often. This stance is also found in the francophone movement of the culture of information (Liquète, 2014).

Regardless of the co-construction of such formats of knowledge transmission, it is necessary to consider how the possible cultural and organisational similarities and differences can affect content and appropriation. For authors such as Helleman, the world is perceived through our “cultural glasses” (Hellmans, 2017) as well as Baltz’s “vision machines” and despite endeavours of trained and experienced researchers in humanities, our lenses may need to be occasionally adjusted so as to co-exist.

As communication and economic models evolve, we note increased participation in the co-construction of our universal platform and the roles of the producer and user overlap. This is evident in various fields: the academic research field with open source content and social networks, the educational sector with inverted classrooms, the media with citizen journalists and participatory audiences (Atallah Bidart; Pascal, 2020), the government with civil societies and the economy (Hartmann, 2011; Porter, 1990) with collaborative consumption (Belk, 2014; Hamari et al., 2016; Hartl et al., 2016; Perren & Grauerholz, 2015) to name a few.

According to Kress, internationalisation, which encompasses “cultural, political and economic influences” (Kress, 1996, p. 188) imposed on one culture by another, and fortified by ICTs, leads to an inclination towards globalisation and the homogenisation of cultures.

Does collaborative and co-creative participation truly exist in an advanced context of internationalisation where certain platforms are even made homogeneous? Are local environments of specific actors (humans, organisations, countries, cultures, languages) valued and respected?

The seminar seeks critical approaches on internationalisation, communication platforms and appropriation, in line with the history of networks, strategies and actors.

It is hoped that the research presentations and seminar discussions will develop on such questions so as to encourage cross-analysis in the search for diverse research perspectives. Doctoral researchers are encouraged to associate their research to the seminar’s themes.


Modalités de proposition de communication:

Chaque présentation de 15 minutes s’effectuera dans un climat de dialogues et d’échanges et sera suivie d’une discussion de 15 minutes portant sur des avis et points de vue.

  • Durée de la présentation : 15 minutes
  • Discussions après la présentation : 15 minutes
  • Langues : Français et Anglais

Nous proposons 8 rendez vous publics possibles : Merci de réserver vos créneaux horaires choisis, au plus tôt.

  • En matinée : 9h30, 10h15, 11h, 11h45
  • En après midi : 14h, 14H45, 15h15, 16h

Proposition de Communication : Un document de 2000 caractères maximum (300 mots) comprenant :

  • Votre nom, adresse mail et affiliations
  • Le titre de la thèse
  • Le sujet de la thèse
  • Le référent directeur ou directrice de thèse,
  • Le comité de suivi
  • L’année de thèse
  • 5 mots clefs

Format de Présentation : Les doctorant e s souhaitant participer au séminaire doivent envoyer leur présentation (ppt, ODP…) catherine.pascal@u-bordeaux-montaigne.fr et sawsan.bidart@u-bordeaux-montaigne.fr.

Inscription obligatoire : https://preview.tinyurl.com/sg4jksr

Le programme vous sera envoye aprés réception des propositions.

Télécharger l’appel à communication intégral.


Submission Procedures

Each 15 minutes presentation will be held in a welcoming atmosphere allowing for dialogue and exchange. Each presentation will be followed by a 15 minutes discussion amongst participants.

  • Presentation length: 15 minutes
  • Discussions: 15 minutes
  • Languages: French and English

Eight public sessions have been planned for the seminar, with 4 morning sessions and 4 afternoon sessions.

  • Morning sessions: 9:30AM | 10:15AM | 11AM | 11:45AM
  • Afternoon sessions : 2:00PM | 2:45PM | 3:15 PM | 4:00PM

Proposals should be submitted in a structured abstract, between 350 and 500 words, including:

  • Name, address, research lab
  • Thesis title
  • Thesis supervisor
  • Thesis committee
  • Academic year
  • 5 keywords

Presentation format

Doctorate researchers who wish to participate in the seminar should also send their final presentation (ppt, ODP…) to catherine.pascal@u-bordeaux-montaigne.fr and sawsan.bidart@u-bordeaux-montaigne.fr.

Please register your participation: https://preview.tinyurl.com/sg4jksr

The seminar program will be shared with participants after proposals are received and studied.

Download the full call for proposals.


Le comité d’organisation | Organisation Committee
  • Catherine PASCAL
  • Sawsan ATALLAH BIDART
  • Noble AKAM
Comité de discutants | Committee of Discussants
  • Noble AKAM
  • Isabelle CHOQUET
  • Emmanuel LABARBE
  • Anne LEHMANS
  • Vincent LIQUETE
  • Bertrand MOCQUET
  • Catherine PASCAL
  • Soufiane ROUISSI
  • Annick SCHOTT
  • Lise VIEIRA
  • Anne WIMEZ

Télécharger l’appel à communication / Download the call for proposals