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You are currently viewing Revue Psychanalyse & Management n°12 – L’éthique du « Souverain Bien » – Une relation avec l’angoisse de la mise en mouvement…

Date/heure
26/04/2022

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L’éthique du « Souverain Bien »

Une relation avec l’angoisse de la mise en mouvement…

Coordonné par : Daniel Bonnet et Annick Schott


  • Prix indicatif : 32€
  • Parution : avril 2022
  • Nombre de pages :
  • Éditeur : Institut Psychanalyse & Management
  • ISBN : 978-2-9574955-3-5 / ISSN : 2272-4729
  • L’éthique du « Souverain Bien » ouvre-t-elle un champ de recherche pour le management, au-delà de celui ouvert par les approches courantes proposées par la science du management, la Responsabilité Sociale, le Développement Durable, l’Entreprise Libérée… etc., visant à faire mieux, à transformer ? Ces approches ouvrent une voie, mais pose la question de la nature profonde de la relation objectale, éclairant ce qui est incarné-e dans la relation humaine au « Bien ». À l’aune du « Souverain Bien », elle apparaît plus encore incommensurable, mais elle apparaît. Le rapport aux grandeurs de l’universel laisse un espace à combler qui est amené au sujet dans son rapport aux réalités et aux emprises de celles-ci. Ce rapport est de l’ordre de la transformation, lui-même incommensurable. Il lève une angoisse assez largement incommensurable, autour de laquelle le sujet recherche un soutien, souvent imperceptible, mais si elle est ressentie, lève la résistance du sujet…. Plus encore si l’emprise, par exemple d’une injonction au changement, lève des frustrations et des oppositions. Ce qui revient et qui est ressenti est en rapport à l’ambivalence de la relation du « Bien » au « Mal ». Ce qui est levé est aussi la peur du « Mal » qui ne trouve pas à se stabiliser si l’emprise renforce le travail du négatif consécutif au jeu des mécanismes de défenses. Cette peur occupe la place du vide. Ce qui revient est aussi le retour du refoulé, relativement à l’empreinte laissée par toutes les situations antérieures vécues comme équivalentes par le sujet, ce possiblement depuis la petite enfance. Chacun réagira donc différemment, mais cette situation ouvre un espace intersubjectif de coalition au sein des organisations, représentant le signifiant de la résistance au changement, elle-même le support de la résistance organisationnelle et de la cohésion identitaire des groupes. Cette situation inscrit un écart énantiologique, caractéristique de la grandeur du vide et de l’intensité de l’angoisse.

    Le sujet qui est traité par ce n° 12 de la revue Psychanalyse & Management est celui de l’angoisse du mouvement, de l’angoisse de la mise en mouvement. Qu’elle réalité de la castration est-elle vécue par chacun des membres du groupe lors de la phase dite de décristallisation précédent la conversion ? La béance laisse parfois un trou encore plus grand, caractéristique d’une catastrophe, si l’emprise de la vision managériale scande une opération de transformations elle-même sujet de la résistance à la résilience…